• Jul 25, 2025

Mon chemin de Myrrophore : entre plantes, prières et parfums sacrés

Découvre le chemin des myrrophores : huiles sacrées, onctions, rituels de passage et mémoire du féminin divin. Un podcast vibrant et inspiré.

Par Laetitia – Prêtresse, Myrrophore, Porteuse de l’huile sacrée

🎙 Bienvenue dans Espace d’allégresse

Je suis Laetitia, myrrophore, prêtresse du vivant, accompagnante des passages sacrés.

À travers ce podcast, j’ai souhaité ouvrir un espace de vérité et de douceur, un lieu où l’on se rappelle, où l’on se relie, où l’on reçoit.
Espace d’allégresse est né de cette envie profonde de partager autrement, de redonner une voix au sacré dans nos vies modernes.

Dans chaque épisode, je vous transmets des enseignements, des récits, des rituels, des prises de conscience… issus de mon chemin de femme médecine, de mon lien aux traditions mystiques, à Marie Madeleine, à Isis, et à la Terre.

Pour ce tout premier épisode, j’ai choisi de vous emmener sur le chemin des myrrophores, ces femmes qui, depuis les temples d’Égypte jusqu’aux tombeaux du Christ, ont oint les corps, accompagné les âmes, et veillé dans le silence sacré.

Je vous raconte :

  • Comment j’ai reçu cet appel, d’abord à travers les arbres, la sylvothérapie et la communication végétale,

  • Puis ma formation en aromathérapie, en réflexologie plantaire, avant que ne s’ouvre la voie des onctions sacrées,

  • Et enfin, ce que signifie vraiment oindre aujourd’hui, pourquoi ce geste ancestral nous touche encore si profondément.

Ce premier épisode est le début d’un retour à la mémoire.
Un retour vers soi.
Vers l’huile.
Vers le souffle.
Vers la flamme.

Ecoute l'épisode en entier

Transcription du Podcast

Qui sont les myrrophores ?

Le mot myrrophore signifie littéralement "porteuse de myrrhe".

Mais dans les traditions sacrées, il ne désigne pas seulement une femme qui transporte des huiles.
Une myrrophore est celle qui oint, qui accompagne les passages de l’âme, qui marche avec le sacré.

Elle est à la fois prêtresse, sage-femme spirituelle, guérisseuse et gardienne de seuils.

Dans l’Égypte ancienne, ces femmes offraient les onctions dans les temples, notamment à Dendérah ou Philae. Elles étaient formées à l’alchimie des plantes, et on les appelait « maîtresses des huiles ». Elles œuvraient au service d’Hathor, d’Isis, de la Vie elle-même.

« Osiris Unas, je t’oint de l’huile de Libye. Que cette huile t’ankhifie, te rende maître de ton corps. »
(Textes des Pyramides, tombe d’Unas – 5e dynastie)

Dans la tradition chrétienne, ces femmes réapparaissent dans les Évangiles.
Ce sont Marie Madeleine, Marie mère de Jacques et Salomé, celles qui viennent embaumer le corps du Christ.

« Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer Jésus. »
(Marc 16:1)

Mais ce geste n’était pas seulement un acte de deuil. C’était un acte de consécration.
Une transmission mystique.

« Elle oignit les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux, et toute la maison fut remplie du parfum. »
(Jean 12:3)


Mon chemin personnel : des arbres aux temples

Mon chemin de myrrophore n’a pas commencé avec Marie Madeleine.
Il a commencé avec les arbres. Avec Isis. Avec Osiris.

Avant de connaître les huiles, je me suis reliée aux forêts.
J’ai été initiée à la sylvothérapie, à l’écoute subtile de l’âme des plantes.
À la communication végétale.

Je percevais leur fréquence, leur message, leur prière.

Puis, en quête de précision, je me suis formée à l’aromathérapie.
J’ai appris la biochimie, les propriétés thérapeutiques.
Mais très vite, je me suis sentie limitée.
Car ce n’est pas au corps seulement que je m’adresse.
C’est à l’âme.

Alors j’ai commencé à créer mes propres macérâts, à chanter, prier, bénir chaque préparation.

Par la réflexologie plantaire, j’ai appris à honorer les pieds comme porteurs de mémoire.
Et c’est là qu’est né un soin sacré :
L’Onction des Racines.
Un bain rituel, une bénédiction des pieds, une huile créée pour une âme, un passage, une renaissance.

Et je l’ai vu : des années après, les femmes gardent leur flacon.
Et me disent :

« Je le sens encore. Il m’accompagne. »

Puis, Marie Madeleine est venue.
Et tout a pris sens.


Pourquoi oint-on ?

Mais alors… pourquoi oindre ?
Pourquoi ce geste sacré d’apposer une huile bénie sur un corps, un front, un cœur, des pieds ?

Parce que le corps est un temple.
Parce que chaque passage mérite d’être honoré.
Parce que l’onction est un langage d’âme à âme.

On oint pour :

  • Guérir les cœurs et les corps :

« Ils guérissaient beaucoup de malades en les oignant d’huile. » (Marc 6:13)

  • Accompagner les rites de passage : naissance, mort, renaissance, union

  • Protéger, purifier, activer la lumière

« L’onction vous enseigne toutes choses ; elle est vraie. » (1 Jean 2:27)

  • Consacrer une âme à sa mission divine

« Tu as aimé la justice, c’est pourquoi Dieu t’a oint d’une huile de joie. » (Psaume 45:8)

En Égypte, on utilisait les 7 huiles sacrées pour activer les 7 "âmes" du corps (nos chakras).
Chaque huile était une clé vibratoire.

« Je suis oint avec les huiles du Dieu, purifié par la myrrhe… Ma chair est embaumée, je deviens un Akh. »
(Livre des Morts)

Aujourd’hui, une myrrophore moderne ne vit peut-être plus dans un temple, mais elle incarne le temple.

Elle sait que :

  • Ses mains sont des instruments de l’Amour

  • L’huile est messagère entre les mondes

  • Le rituel est un acte de foi, de soin, de mémoire

Elle oint pour bénir un passage, soulager une âme, restaurer la mémoire du sacré.
Et souvent… il suffit d’un seul geste. Une goutte. Une prière. Une présence.
Et la mémoire s’ouvre.

« L’onction que vous avez reçue demeure en vous, et elle vous enseigne toutes choses. »
(1 Jean 2:27)


Conclusion

Ce chemin est un appel.
Celui de reconnaître le sacré dans le quotidien.
Celui de ramener la lumière dans la matière.
Celui de retrouver le geste oublié de la prêtresse en soi.

🌹 Si ces mots résonnent…
🌿 Si ton cœur s’émeut à l’odeur de la myrrhe ou de la rose…
👣 Si tu sens que ton âme se souvient…

Alors peut-être es-tu, toi aussi, une myrrophore en chemin.

Je t’invite à découvrir la suite de ce voyage dans mon podcast Espace d’allégresse,
et à plonger dans la transmission vivante de Myrr-Hor-Phore, pour éveiller ta propre médecine sacrée.

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🎧 Écouter le podcast : Épisode 1 – Mon chemin de Myrrophore partie 1
📿 En savoir plus sur le programme initiatique : Myrr-Hor-Phore

🌹 Et toi, que réveillent en toi ces mots ?

As-tu déjà senti, dans ton corps, dans ton cœur, l’appel d’un geste oublié ?
Te sens-tu appelée par l’huile, les plantes, les passages sacrés ?
Ou peut-être vis-tu déjà cette médecine… sans encore l’avoir nommée.

✨ Je serais profondément touchée de lire ce que cet article a éveillé en toi.

💬 N’hésite pas à partager ton ressenti, une expérience, une question ou même une prière dans les commentaires ci-dessous.
C’est toujours une joie de t’y retrouver, de te lire, et d’échanger de cœur à cœur.

À bientôt dans l’Espace d’allégresse 💗

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